Paradis perdu
Isard - Rupicapra pyrenaica
Bonjour ! Bon je m'excuse j'ai un peu mis le blog de côté ces derniers temps. Entre le nouveau boulot, les problèmes d'apparts, de voiture, beaucoup de temps passé avec ma copine et des évènements beaucoup beaucoup moins joyeux, je passe de moins en moins souvent sur internet.
J'ai trié quelques photos toutes prêtes pour faire des articles alors en voici un petit sur une balade dans les Pyrénées. Première fois que j'emmène quelqu'un dans mon petit coin de paradis au pays des ours, et ça faisait un bout de temps que je n'avais pas pu y aller, surtout que c'est bloqué par la neige l'hiver.
Mais nous avons eu de la chance, une journée ensoleillée de libre, risque de pluie le lendemain, nous décidons de faire ce que je fais habituellement en deux jours sur la journée. ça fait pas mal de marche mais c'est largement faisable, ça laisse juste moins de temps pour profiter et pas de temps pour les affuts.
Nous partons donc assez tôt. Le midi on s'arrêt en forêt, au début de la zone à ours. Au moment de repartir nous voyons ce superbe isard qui s'approche du ruisseau que nous surplombons. Au bout de quelques minutes il finit par nous voir et repart tranquillement.
Je suis aux anges, je peux enfin partager tout ça, faire le guide ici, à deux c'est encore mieux. Nous continuons de monter et arrivons à la petite cabane où j'ai l'habitude de passer la nuit, depuis quelques années. Vous vous en souvenez sûrement...
Un week-end pyrénéen comme on en rêve , Retour au coeur des Pyrénées, même endroit, totalement différent... , Encore des dégâts d'ours dans les Pyrénées ! ou Dans mes montagnes...
Seulement en m'approchant je ne vois pas la cabane, d'habitude on la voit bien d'ici pourtant... je ne comprends pas trop, puis m'approche... plus de cabane, un tas de pierres de moins d'un mètre de haut avec le toit qui touche le sol. ça fait bizarre sur le coup, mais ça renforce le côté sauvage. Elle a toujours été à l'abri des avalanches sur son petit promontoire, mais elle n'a pas été emportée paraît-il mais soufflée par le vent produit par une avalanche pulvérulente.
J'espère qu'elle sera reconstruite...
Un peu plus bas en forêt nous croisons ce mulot, malheureusement je n'avais pas le critère en tête, donc on ne pourra pas écarter définitivement la possibilité que ce soit un mulot à collier, même si c'est très probablement un mulot sylvestre - Apodemus sylvaticus.
Allez, si tout va bien j'ai un appartement dans la semaine, pour la connection internet il faudra être un tout petit peu plus patient. Encore plein d'observations à partager ;-) .
à bientôt !